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motsmenthe

25 juillet 2009

J’ai pas mon baque de français, j’sais pas si ça

J’ai pas mon baque de français, j’sais pas si ça vous intéresse ça, j’sais même pas a quoi ça serre d’écrire tout ça. Et puis à quoi ça serre d’écrire d’abord ?
Y’a le portable. Le mien il é trop classe. Délir !
A +

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18 octobre 2008

J’ai rpiqué la 1ère mais j’en est rien à pété

J’ai rpiqué la 1ère mais j’en est rien à pété j’suis avec Jessica et C trop cool. On délire trop bien. Ptdr XXL ! Et  puis y’a Tony, comment je le kiffe trop grave…
Jé pu le temps d’écrire là pui les blogs C out, C pour les intellos et les nazes.
C tou.

12 juin 2008

Y’a pas plus nul que les keums putain… Enculé de

Y’a pas plus nul que les keums putain… Enculé de Manu.  « On se connaît jolie mademoiselle ? » qu’il m’a dit sur le pas de la porte. Et puis il m’a fait entrée, assois-toi sur le canapé ma jolie, et puis il a commencé à me tripotée et je m’ai tirée vite fait.
Le temps ne fait rien à l’affaire, je me souviens qu’elle chantait ça ma daronne…

24 mai 2008

Manquait plus que ça. J’ai un amoureux. J’avais

Manquait plus que ça. J’ai un amoureux. J’avais oublié comme j’étais belle à quinze ans. « Une bombe » ils disent. Ça, c’est sûr, s’ils continuent à m’emmerder je vais leur péter à la gueule ça fait pas un pli…
Il m’a offert le dernier album de Tokyo Hôtel, j’ai fait un effort pour ne pas montrer mon dégoût, c’est gentil quand même… Je n’ai jamais été dans le coup. A quinze ans, j’écoutais du classique et de l’opéra, putain Verdi c’est autre chose tout de même, ça avait de la gueule ça… J’ai quinze ans, j’oublie, j’ai quinze ans et Tokyo Hôtel me donne la gerbe.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler… Si seulement toute ma putain de famille avait pas clamsé dans un putain d’incendie débile… Ma mère elle m’aurait crue, elle, elle m’aurait reconnue. C’était le mariage de Lolotte, y’avait tout le monde dans la baraque, ils avaient fait les choses en grand, tous là, ils étaient tous là les oncles, tantes, cousins, cousines, grands parents, fallait qu’ils soient tous venus et fallait qu’ils soient tous crevés.
Bordel de merde… J’aurais mieux fait de pas sortir pour aller voir Manu, c’était mon amoureux de l’époque, quand j’avais quinze ans, j’étais dehors quand ça a explosé, tous cramés, tous cramés… J’avais quinze ans… J’ai quinze ans, putain j’oublie tout le temps, j’ai quinze ans !
Zobi ! Manu ! Faut que je le chope vite fait celui-là, lui il leur dira la vérité, bien sûr, faut que je chope Manu !

17 mars 2008

Si vous saviez ce que c’est dur de vivre avec des

Si vous saviez ce que c’est dur de vivre avec des gosses de quinze ans. Déjà quand j’étais prof, j’avais du mal, les psys disent que je suis en train de faire ma crise d’adolescence. Je crois que c’est clair, ils me gonflent grave les ados… A donf… J’peux plus les blairer… Je suis en classe de première et je m’emmerde trop grave. Je repasse le bac de français, moi… Le prof est un connard qui suit le programme, il est sûrement bien noté par ses supérieurs. Paraît qu’on est trop nuls pour bosser la dissert et le commentaire, alors on fait des sujets d’imagination, des lettres à Madame Bovary pour lui demander de ne pas se suicider et des suites de textes toutes plus ridicules les une que les autres… Le père Goriot va mourir, ses filles viennent le voir pour lui demander pardon, racontez… Cosette fait une lettre de motivation pour être embauchée dans une gargotte… Rastignac décide de partir à la conquête de New York en devenant trader…
Mes « camarades » de classe se prêtent au jeu d’assez bonne grâce, faut dire qu’il suffit d’écrire plus de quinze lignes pour avoir la moyenne, c’est tentant, mais moi je ne le peux pas alors je ne fais rien. Je m’emmerde affreusement…
Je n’ai pas revu mes gosses depuis plus de six mois.
Ils me manquent terriblement.

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28 décembre 2007

Je suis allée à la police pour raconter mon

Je suis allée à la police pour raconter mon histoire. Ils ne m’ont pas crue. Ils ont soupçonné que j’avais enlevé la personne que j’étais encore quelques jours auparavant. Ils m’ont mise dans une cellule et ils m’ont harcelée de questions. Et comment ça se faisait que je connaissais autant de choses intimes sur cette famille, comment m’étais-je introduite chez eux, qui m’avait fourni les clefs, quels étaient mes motifs, est-ce que je voulais une rançon, est-ce que je l’avais tuée cette chère madame Miel ? J’avais beau leur dire et leur redire que c’était moi Madame Miel, ils n’ont jamais voulu me croire.
Pas de preuves suffisantes, ils ont fini par m’envoyer en hôpital psychiatrique. J’ai fini au bout de six mois par la jouer amnésique, je voyais bien que si je voulais me sortir de ce merdier, je n’avais pas intérêt à maintenir ma version. C’est un psy qui m’a soufflé les bonnes réponses, j’ai dit oui à tout, ils ont fini par me placer en foyer, ça coûte un peu moins cher à la société.
C’est de là que j’écris, ce truc de blog, j’ai commencé en décembre, je ne veux pas oublier qui je suis. Je ne veux pas oublier qui je suis.

26 décembre 2007

Il ne m’a pas crue, je vous jure qu’il ne m’a pas

Il ne m’a pas crue, je vous jure qu’il ne m’a pas crue. Je lui ai pourtant juré tout ce que je savais, j’ai raconté notre mariage, notre rencontre, je lui ai dit les voyages que nous avions faits, je lui ai même raconté, enfin, je ne sais pas si je peux vous l’écrire là, après tout au point où j’en suis puisque tout le monde me croit folle je ne vois pas ce qui devrait me retenir, je lui ai raconté cette mémorable pipe dans notre vieille AX, et cet accident que nous avions évité de justesse. Rien à faire. Dans le genre cartésien on ne peut pas faire pire. Faut dire que c’est un scientifique monsieur mon époux, il n’a rien voulu savoir, il m’a foutue à la porte.
Qu’est-ce que je pouvais faire, hein ?

15 décembre 2007

Mon mari au réveil : « Que faites-vous ici ? Où

Mon mari au réveil : « Que faites-vous ici ? Où est ma femme ? ». Moi, forcément, je ne comprenais rien, il faut dire qu’au réveil j’ai la comprenette un peu lente. Je lui ai répondu d’aller se faire voir, je n’étais pas d’humeur à la rigolade. Mais il a insisté, et j’ai tout de même réalisé à son air paniqué que quelque chose clochait. Je me suis levée dans le coltard, bizarrement, je me sentais plus légère qu’à l’ordinaire, j’ai soudain constaté que je flottais dans mon pyjama.
« Oh ben ça alors ! On dirait que j’ai maigri pendant mon sommeil, tu te rends compte chéri ? ».
Le chéri ne semblait pas enthousiasmé par cette joyeuse nouvelle, il continuait à me regarder avec des yeux plus gros que des pastèques. J’ai pensé que je devais avoir une drôle de tête, je ne sais pas, un truc improbable avec un nom imprononçable du genre œdème de coincoink qui m’aurait déformé le visage pendant la nuit. J’ai foncé, enfin foncé c’est un peu exagéré, je me suis hâtée lentement vers la salle de bain afin d’examiner d’éventuels dégâts et de déterminer ce qui avait pu ainsi provoquer le comportement étrange de mon époux. Dans la glace, une jeune femme me regardait avec une mine surprise, non, plus que surprise, je ne sais même pas s’il existe un adjectif pour dire cela… Sidérée, atomisée, anéantie, bouleversée, stupéfiée… C’était moi cependant. Mais avec vingt ans de moins.

12 décembre 2007

J’sais pas trop comment expliquer ça, j’ai écrit

J’sais pas trop comment expliquer ça, j’ai écrit ça il y a un an, le plus simple c’est que je le recopie là, j’voudrais vous expliquer mais j’sais pas bien comment le dire…
3 avril 2007
J’avais 35 ans hier soir encore, un métier, un mari, deux enfants. Ma vie semblait toute tracée, j’étais professeur de français dans un collège tranquille de la banlieue Caennaise, mon époux dirigeait une petite société qui ne connaissait pas la crise, mon fils et ma fille rapportaient de bonnes notes de l’école et nous habitions un petit pavillon charmant. J’avais moi-même refait toutes les peintures, du jaune vif dans l’entrée, un orange satiné pour le salon, une cuisine verte et des chambres de toutes les couleurs. L’agent immobilier qui est venu il y a une semaine pour évaluer ce qu’il appelait « notre bien » nous a assuré que nous pourrions en tirer un bon prix à condition bien sûr de repeindre tout en blanc. J’y réfléchissais justement hier soir, avant de m’endormir, à cette manie qu’a le monde moderne de tout vouloir dépersonnaliser…
Hier soir, j’avais 35 ans.
Ce matin j’en ai 15.
Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il a bien pu se passer cette nuit…

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